Chez AOC point de sectarisme. On associe, on recycle, on customise tout ce qui peut être bon pour nos légumes. Pour preuve, votre kolkhoze pessacais emprunte à son ascendant collectiviste la technique du rideau de fer et l’applique aux indésirables du potager : liseron, pierres et érosion n’ont qu’à bien se tenir.
Peu versés dans l’art du mirador et des chiens policiers, les planches en bois sont toutefois privilégiées aux barbelés. Non seulement ce n’est pas si vilain, la patine du temps embellira les choses, mais c’est aussi très utile. Ceinturés de bordures en bois, les espaces de culture seront mieux protégées de l’assaut des espèces envahissantes. Les pierres qui les peuplent se verront en outre offrir un aller sans retour, n’ayant plus vocation à préserver les buttes de l’érosion. Il sera enfin plus facile de pailler et de recouvrir le sol de cartons dans des espaces clos et abrités du vent.